Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ganime

  • Critique de La Grenadière

    Adieu à la mère

     

    LA GRENADIÈRE (2006) - Ken Fukazawa et Kôji Fukada

    On se demande quand Kôji Fukada recevra le prix d’un des grands festivals de cinéma. Car jusqu’à présent, tout ce qu’il réalise se révèle sensible et brillant. Il faut faire preuve de génie pour s’attaquer à autant de projets différents - rappelons-le une reprise de Rohmer sous l’actualité de Fukushima ; un drame intemporel glacial et familial ; une adaptation d’Oriza Hirata dans un Japon futuriste - et offrir à chaque fois une vraie proposition de cinéma, sensée, réfléchie et passionnante. Ce génie ne cesse de s’imposer de film en film.

    La Grenadière n’échappe pas à la règle. Projet commandé par la Toei Animation dans le cadre de ses 50 ans, et inaugurant la forme du Ganime (combinaison d’animation et d’image fixe), le film annonce les prochaines œuvres de Kôji Fukada. Nouvelle piste de cette filmographie décidément éclectique, mais où se maintient le sens de la retenue et la recherche d’une transmission des émotions par le travail lumineux et le rythme poétique.

    Lire la suite