Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

festival de cannes 2015

  • Mountains May Depart

    Take Care

     

    AU-DELA DES MONTAGNES (SHAN HE GU REN) – Jia Zhangke

     

    En revoyant Au-delà des montagnes, que j'avais préalablement découvert à Cannes en mai, ce ne fut pas l'émotion de la première projection mais l'étrangeté du film de Jia Zhangke qui me frappa. Car là se tient un cinéma de l'au-delà, une proposition nouvelle, déstabilisante par son rythme, ses choix narratifs, posant des protagonistes aux choix déconcertants, se permettant d'audacieuses ellipses ou des résolutions atypiques. Le cinéma de la contemplation et du paysage de Zhangke subsiste mais est néanmoins soumis à une métamorphose. Sous nos yeux, les images s'inondent de la souplesse numérique, les couleurs se parent d'un autre étalonnage, celui d'un autre millénaire. C'est la mutation du cinéaste chinois, sa soudaine clairvoyance sur le monde qui empreint les chemins de ce mélodrame à six personnages, trois temps, deux chansons.

    Lire la suite

  • Cemetery of Splendour

    Un sommeil d'enfance et de vie

    CEMETERY OF SPLENDOUR (RAK TI KHON KAEN) – Apichatpong Weerasethakul

    Si Oncle Boonmee ne m'avait guère convaincue, Cemetery of Splendour annonce un tournant dans l'oeuvre de Weerasethakul. Plus posé que sa Palme d'or, moins radical dans sa contemplation ou sa signification, le dernier film du cinéaste thaïlandais véhicule autant la douceur de son sommeil que la puissance de ses désirs potentiels.

    Lire la suite